Depuis le 11 mai, n’avez-vous pas remarqué dans votre entourage des personnes qui deviennent anormalement anxieuses, ont peur de sortir, de croiser du monde, et, avec le Covid, de tomber malades ou de le transmettre ?
Ces personnes peuvent parfois développer des troubles dits d’hypervigilance, c’est-à-dire qu’elles sont plus attentives, qu’elles peuvent s’astreindre à des rituels obsessionnels de lavage et de désinfection, parfois développer des difficultés à s’endormir, des troubles du comportement alimentaire, une certaine nervosité, de l’angoisse, du stress…
Vous-même peut-être, vous sentez-vous plus anxieux à prendre les transports en commun, le port de masque étant obligatoire ? Peut-être aussi avez-vous moins envie de voir vos amis puisque, prudence oblige, vous devez éviter les embrassades ? Peut-être enfin êtes-vous horripilé face à la queue devant les commerces, la distanciation sociale ? Ces personnes que vous croisez dans la rue et que, malgré vous, vous cherchez à éviter ?
Toute cette vie d’aujourd’hui où rien n’est plus comme hier, cette vie dont on ne sait pas de quoi demain sera fait, peut faire regretter, pour certains, le confort du confinement. Rester dans son chez-soi, arrêter les transports, s’habiller n’importe comment, voir davantage ses enfants et son conjoint, faire semblant de se mettre au sport ou au jogging, préparer de bons petits plats, organiser des apéritifs via Skype, Messenger ou autre, lire ou relire de grands classiques, ou bien regarder des dizaines de séries sur Netflix. Certains ont vraiment pris goût à ce mode de vie au point de regretter le retour à une liberté relative avec le déconfinement progressif et la présence sournoise du virus.
Et donc, de plus en plus, on constate se développer ce syndrome dit “de la cabane”. Parmi les personnes qui le développent, outre celles qui ont peur d’être contaminées, celles qui ont peur de le transmettre on trouve également un pourcentage de personnes qui n’ont pas envie de s’adapter à cette nouvelle façon de vivre : plus de serrage de mains, de bise, garder ses distances y compris avec ses amis et ses proches.
Dans la majorité des cas, on peut penser que pour les personnes qui en souffrent que ce syndrome va s’estomper avec le temps. Parfois, néanmoins, il peut s’accompagner de fatigue et de difficulté à se mouvoir, il est alors bon de consulter sans tarder.
Et dans tous les cas, pour toutes les personnes qui en sont victimes et qui ont envie que cela change, l’hypnose Ericksonienne, en mobilisant toutes nos ressources, en nous permettant de travailler en profondeur sur ce qui motive notre comportement, est une bonne alternative.
Ensemble, lors de la première consultation vous verrez avec le praticien comment l’hypnose peut s’adapter à votre problématique particulière. L’hypnose étant une thérapie brève, un nombre réduit de séances suffit. Parfois une seule est suffisante.