On dit beaucoup de choses sur l’hypnose mais… qu’en est-il vraiment ?
L’hypnose fait partie des thérapies brèves. C’est une méthode qui vise à modifier légèrement l’état de conscience afin d’accéder aux ressources de notre inconscient. Son but est de permettre de pouvoir augmenter notre présence à nous-même pour puiser en lui les ressources nécessaires à la résolution de son problème.
Les domaines d’application de l’hypnose sont nombreux et les résultats sont probants.
Malheureusement l’hypnose de rue ou de spectacle fait naître une certaine appréhension par rapport à l’hypnose, une certaine peur: peur de faire sous hypnose des choses que nous pourrions regretter, peur de perdre le contrôle, Il n’en est absolument rien !
Or dans les protocoles d’hypnose le conscient est toujours là qui veille et qui ne permettra jamais à la personne de faire quelque chose qui n’est pas « ok » pour elle.
Dans ma pratique de coach en développement personnel je propose très souvent, avant de démarrer un travail en hypnose, de se rassurer et de rassurer le « conscient » sur ce point-là grâce à deux ou trois protocoles que je qualifie de « prise de contact » avec l’hypnose.
Et lorsque le rapport de confiance est établi, je suis continuellement émerveillée par la puissance d’un travail fait en hypnose. Je suis continuellement émerveillée de voir comment l’état d’hypnose nous permet de prendre le recul nécessaire afin de mobiliser toutes nos ressources pour face à n’importe quel défi de la vie : confiance en soi, estime de soi, relations aux autres, anxiété, peurs, phobies, déprime, gestion de stress, prise de parole en public, mémorisation…
L’hypnose étant une thérapie brève, un travail en hypnose dure entre 4 ou 6 séances. Au terme de ce travail on peut apprendre à la personne à se mettre elle-même en état d’hypnose et à pratiquer ce que l’on appelle l’auto-hypnose pour accéder seule aux ressources de son inconscient.
En parallèle depuis quelques années l’hypnose médicale, dans le cadre de la gestion de la douleur, connaît un regain d’intérêt. En effet un des composantes de la douleur est le souvenir que l’on en a; l’inconscient se souvient qu’il a eu mal mais il garde aussi en mémoire d’autres émotions beaucoup plus agréables auxquelles il est plaisant de penser. Transporté grâce à cet état de conscience modifié qu’induit l’hypnose dans un lieu sécurisant le patient ne focalise plus sur sa douleur et cela évite l’utilisation d’antalgiques.
Chez Juste un Détail Pour nous proposons des ateliers collectifs pour partir à la découverte de ce merveilleux outil qu’est l‘hypnose Ericksonienne.